L'arrivée d'un nouveau visage

Cass entra dans l'école sa longue cape grise et mitée sur le dos. Son sac en dessous. Elle c'était remise de sa "fusion" avec Apall et celui-ci qui était en elle essayait en vain de la faire retourner à la grotte. Elle lui parlait à voie basse n'ayant pas encore la capacité de communiquer par la pensée. Elle n'avait finalement pas réussit son sort à fond, enfin bon c'était déjà bien comme résultat personne n'était mort, et ce n'était que son second sort et elle n'en rejetterai pas avant un bon moment. En effet les risques étaient grand et elle n'était pas encore prête.
Cass entra dans l'établissement et se dirigea vers un bâtiment imposant juste devant elle. Elle ne vit aucun être vivant, elle ne fit que sentir des éthérés à la recherche de leurs âmes et d'autre déjà liés, mais ce qu'elle cherchait était le directeur de l'établissement. Elle cherchait aussi cet éthéré si puissant dont Apall lui avait parlé.
Elle entra dans le bâtiment, il s'agissait des dortoir mais en regardant un peu autour d'elle, elle vit un plan du complexe et vit l'entrée du bâtiment principal l'administration. Trouver le bureau devrait sans doute être une chose plus facile une fois dans le bon bâtiment. Elle ressortit donc et arriva au bout de quelques minutes à l'administration. Il y avait bien l'acceuil, mais il était fermé, elle se mise sur un banc espérant voir le directeur où tout autre individu arriver afin de se renseigner. Apall lui en profita pour la persuader de faire marche arrière. De plus, elle faisait peur aux autres ainsi vêtue. On ne voyait aucune partie de son corps, simplement sa cape miteuse et sale de voyage.

- Cass allez viens ce n'est pas une bonne idée, rentrons à la grotte.

- Tu as peur, c'est ça ? Froussard va.

- Non, mais ohhh, toujours aussi casse pied à ce que je vois. Les années ne ton pas arrangées...

Il se tu soudainement lorsque quelqu'un passa dans l'entrée en regardant Cassandre.

Trois possibilités. Ou bien, quelqu'un a oublié son manteau ... ce qui n'explique pas pourquoi ce dernier semble contenir quelquechose.
Ou bien, il s'agit d'un alien qui essaie de passer incognito, ainsi déguisé ... On le reconnait tout de suite ....
Ou bien, il s'agisait de ... En fait, c'était cette option qui était la bonne ... mais Naflin n'avait pas la moindre idée de ce qu'était cette option ...
En tout cas, quand le jeune dirrecteur avait poussé la porte le menant à l'un des endroit qu'il haissait le plus à Médian, il était tombé sur une personne camouflée dans une cape ...

- Euuuuh ... Bonjour.

La porte se referma sur une sorte de brume qui ne semblait pourtant pas affectée par ce mouvement ... Une demi-seconde de latence, puis la brume en question s'agitat brusquement, formant un visage flottant dans les airs, avec l'expression d'une poule qui a trouvé un couteau.

Le jeune terrestre tourna la tête vers Sanaël, et du se retenir d'éclater de rire. Si la silouhette encapuchonnée avait fait aparaitre une telle expression sur le visage de l'éthéré, Naflin la considérait d'ors et déja comme amie.

Cass leva lentement la tête, elle sentait la force de l'éthéré qui était lié au directeur. Elle en était presque sûr jusqu'au moment où Apall murmura Sanaël elle en conclu que cela devait être le nom du dit éthéré. Elle sourit, avant même de voir le visage de celui-ci, elle savait qu'il serait immatériel un peu comme Apall maintenant.
Elle se leva et releva la tête faisant très attention à son sac en se relevant. Elle vit alors le visage matérialisé dans la fumée et elle sourit. Elle garda sa capuche, mais lorsqu'elle vit le visage du directeur, un homme d'une trentaine d'année assez bien fichu à vrai dire. Elle se rappela des règles de politesses et se dévêtis en enlevant son capuchon. Elle mit à la vue de l'éthéré du moins ses yeux couleur flammes d'où il en sortait d'ailleurs, et des flammes qui flambaient tout autour de son corps.

"- Bonjour monsieur le directeur, Sanaël... "

Cass baissa la tête en se tournant vers l'éthéré. Apall lui avait repris la parole, il se mettait à crier dans sa tête sous l'émotion. Elle aurait tout donné pour le tuer sur place, mais elle ne pouvait pas. Elle ne tenait pas avec tout se bruit dans sa tête, alors après avoir fermé la bouche et serrer les dents, elle avait reprit la parole.

"- Tait toi Apall tu me fais mal au crâne. Arrête de crier comme ça... "

Elle se retourna vers le directeur en continuant à parler.

"- ... Excuses moi, mon éthéré. je venais pour me proposer en temps que professeur, mais aussi pour vous demander un service. Si nous pouvions allez dans un endroit sûr à l'abri des regards et autres désagréments je vous en serai reconnaissante. "

Elle ne devait pas marquer des points à parler ainsi, mais en vérité, elle n'avait pas l'habitude de parler aux gens de la sorte bien qu'elle n'éprouve aucune gêne devant cet homme important. Elle ne se sentait pas à l'aise non plus, mais elle le faisait tout simplement.
Elle attendit de voir la réaction du directeur face à son savoir et surtout face à elle, il était déjà peu banal de rencontrer une femme de son âge vêtue de la sorte, mais s'il pouvait voir les éthérés, voir quelqu'un qui a partiellement fusionné avec le sien devait être vraiment très étrange.

Agitant bêtement la tête de haut en bas, Naflin assimilait tout ce qu'impliquait les paroles de la jeune femme ... Il encaissait aussi le fait que lorsqu'il avait tenté de regardé l'éthéré, la jeune femme s'était changée en torche humaine ... Au bout d'une dizaine de montées-descentes, il se tourna vers Sanaël ... Et pesta :

- Tu n'aurais pas oublié de me parler de quelquechose ?!

La mine de l'éthéré, répondait clairement à la question. Une sorte de "Oui, de plein de trucs d'ailleurs, je cherche actuellement le truc en question ..." silencieux.

- Bon, je nous guide vers un coin plus tranquile, mais après je veux tout savoir !

Puis, le terrestre fit signe à la jeune femme de le suivre pour la guider à travers deux couloirs et un escalier, jusqu'à une salle d'une quarantaine de mètres carrés, meublée par deux tables basses en bois noir, trois plantes assez hautes dans des pots de terre cuite, cinq fauteils rouges, et un canapé de la même couleur. Le tout était éclairé par une sorte de baie vitré, couvrant tout un mur, à travers laquelle on pouvait voir la forêt.

Le jeune homme recula galament un fauteil pour la femme, et alla s'installer dans un autre, de l'autre coté de l'une des tables basses ...

- Je vais poser plein de questions d'un coup, vous y répondrez dans l'ordre que vous voulez, de la manière que vous voulez, tant que vous y répondez.
Tout d'abord : qui êtes-vous ? Comment conaissez-vous le nom de mon éthéré ? Comment se fait-il que vous en ayez un ? Pourquoi as-t'il une forme pareille ? Vous étiez sérieuse en vous proposant de pédagogie ? Vous ..

L'éthéré vint à la rescousse de la jeune femme, en interrompant Naflin :

- Calme-toi, et laisses la parler !

Naflin dut se faire violence pour clore ses lèvres, et il tourna alors un regard contenant toutes ses questions vers la jeune inconnue....

Cassandre suivit le directeur, il était charmant. Pourquoi avait-il été choisit par son éthéré c'était une autre question, mais, en attendant il partait déjà en s'enfonçant des les couloirs. l'intérieur de l'école était splendide, c'était assez impressionnant, elle avait l'impression de déjà vu, pourtant elle n'était pas venu ici dans son enfance. Enfin ils s'arrêta devant une porte comme toute les autres, l'intérieur était classique mais assez beau. Cass prit place dans le fauteuil qu'il écarta pour elle, puis, elle le contempla littéralement. Elle essayait de comprendre ce qu'il avait de spécial. Elle sursauta lorsqu'elle entendit toute une ribambelle de questions, dont certaines elle ne voulait pas donner la réponse. Elle allait se débrouiller.

"- Alors je suis Cassandre Tallinte, le nom de votre éthéré je le connais grâce à mon éthéré, Apall. "

Elle regarda Sanaël pour essayez de voir s'ils se connaissaient tous les deux. Elle continua sur le même ton tranquille et jovial. Apall lui c'était tu, il avait râlé tout le chemin les menant à cette pièce, et maintenant sachant très bien qu'elle irait jusqu'au bout, il la laissait faire seule.

"- Sa forme étrange, je garde son origine pour moi, même si Sanaël est l'éthéré qu'il est, je ne sais encore comment vous qualifier. Pour finir, oui, j'étais sérieuse pour la pédagogie. Mais si je voulais que nous soyons à l'écart des autres, c'est pour vous montrer quelque chose que je garde depuis déjà un grand nombre d'années, 22 pour être exacte. "

Elle se leva, alla fermer la porte et retira sa cape laissant voir son habit usé, une vieille robe à sa mère qui lui allait et qu'elle avait pensé à emporter avant son départ, aujourd'hui elle était très sale mais elle était toujours en un morceau, et c'était l'important, dans la grotte rien pour laver un an en rinçant ses vêtements à l'eau cela donnait un résultat très douteux, enfin bref... Elle reprit le court de ses explications.

"- Voilà ce que je voulais vous montrer. Le livre que je garde est un objet magique renfermant tout le savoir de l'île et des éthérés. Il appartient aux deux monde, et seul quelqu'un comme Sanaël ne doit pas avoir de page blanche. Il apprendre la magie et l'histoire, et les pages blanches sont un moyen de protéger tout le monde des connaissances qu'il contient. "

Elle le laissa observer l'objet, étant donné qu'elle c'était placé à côté de lui pour lui montrer le livre, il pouvait aisément le prendre en main et le manipuler. Elle devait encore lui dire quelque chose, mais cela attendrait encore un peu, il aurait sans doute besoin de ses remettre.

Pour peu, on aurait pu croire que le temps s'était arrêté. Naflin était totalement immobile, la bouche entrouverte dans un élan pour parler qui restait bloqué.
Puis, il tourna la tête de manière à regarder Sanaël.
Ce dernier acquiesça.

C'est ce mouvement qui fit sortir Naflin de sa torpeur. Le directeur s'adressa alors à son éthéré, apparemment furibard.

- C'est tout ce que tu as à dire ? Une jeune femme déboule, en possession d'un livre contenant toutes les connaissances liées à cette île, et toi, tu hoches la tête ?! Tu ne t'en sortira pas comme çà ! Raconte !

Après avoir envoyé un regard d'excuse en direction de Cassandre, l'éthéré eut un mouvement s'approchant le plus à un soupir humain, et expliqua :

- Je ne suis pas sur que ce soit son cas, mais depuis des millénaires, il y a une lignée d'humains qui veillent sur Médian. Ils en sont en quelque sorte les gardiens, et de l'autre coté, dans mon monde, des éthérés en font autant. Il n'est pas surprennent de voir qu'à force, ils se soient liés.
Le livre en question a été fabriqué par une très ancienne civilisation, et je le croyais détruit depuis près de 8 millénaires, voilà pourquoi je ne t'en ai pas parlé.

Il marqua alors une pause durant laquelle le silence se fit assourdissant. C'était un peu trop théâtral au goût de Naflin, mais au moins, Sanaël avait lâché des informations, et çà, çà valait aux yeux du terrestre tous les effets stylistiques du monde.
Malheureusement, quand il reprit la parole, ce ne fut pas pour livrer un complément d'informations, mais pour demander :

- Est-ce votre cas mademoiselle ?

Cassandre attendait toujours une réaction du directeur. Elle ne savait pas pourquoi, mais celui-ci avait l'air complètement déboussolé par ce qu'elle lui avait montré. En effet, il en était bouchée ouverte et ne faisait plus un geste, elle avait parlé trop vite, en effet, il s'en prenait maintenant à Sanaël, le pauvre devait s'en manger bien plus que de raison.
C'est un peu comme s'ils n'étaient pas liés depuis longtemps. Après tout, ils avaient l'air de s'entendre mais ne pas ce connaître. Sanaël lui par contre était informé, mais le directeur, non. Elle comprenait mieux ses réactions excessives, il avait l'impression de ne plus rien contrôler, de se faire manipuler comme un rien. Elle sourit à cette idée, le directeur un simple pantin d'un esprit millénaire aussi sage que le monde.
Sanaël prit alors la parole, mais quelque chose d'étrange arriva alors, elle sentit Apall flamber, reprendre de la force, elle se sentait un peu mal tout d'un coup et s'assise, elle était consciente, elle s'enflammait totalement, et bientôt la seule chose qu'elle maîtrisait était sa conscience. Elle pouvait entendre, et suivre ce qu'il se passait, voir aussi, mais plus aucun contrôle sur son corps.

"- Apall qu'est ce que tu fais, j'ai peur, tout va bien ? Je ne comprend rien, explique moi ce qu'il se passe. "

De l'extérieur, on ne pouvait plus voir qu'un corps de flamme, ce corps avait changé révélant la nature d'Apall avant. Un beau jeune homme enflammé, et séduisant. Cassandre avait disparu, laissant place à son éthéré. Lui savait ce qu'il faisait, vu qu'il se mit à lui répondre, laissant juste entrevoir le visage féminin de Cassandre sur la silhouette enflammée d'homme qui se tenait devant les yeux de l'homme et de son éthéré. Une fois qu'il l'eut rassurée, elle le laissa répondre à Sanaël qui avait parlé juste avant l'opération.

"- Bonjour messieurs tout d'abord. Je tenais à parler à la place de Cassandre, étant donné qu'elle n'est pas en mesure de répondre à votre question. Je l'élève depuis son plus jeune âge, pour être franc, depuis qu'elle a un an. Elle possède ce livre depuis tout ce temps. Et ne connaît pour ainsi dire pas sa famille. Tout ce qu'elle en sait, c'est ce que j'ai bien voulu lui en dire, c'est à dire rien. Donc oui Sanaël elle fait partit de cette famille, c'est la première à être liée de la lignée, mais j'ai été obligé de le faire. A sa naissance j'ai su qu'il lui arriverai quelque chose, et comme tu le sait, je suis leur gardian depuis ma toute première flammèche je suis liée à elle. "

Apall prit un air plus sérieux et plus sombre, et commença à parler dans un langage que seul Sanaël pouvait comprendre, Cassandre elle avait envie de sortir de cette fournaise, elle ne ressentait pas la chaleur, mais ce qu'il lui disait lui brisait le coeur. Alors c'était donc ça ce livre qu'elle gardait depuis toute petite, cette tache dont il lui avait depuis si longtemps parlé. Et surtout cette fuite de l'île, avant de le retrouver si proche de la mort. Elle ne l'aurait pas supporté de le perdre, mais là c'en était trop. Il avait gardé ça pour lui depuis toutes ses années. Si cela se trouve, il ne lui en aurait pas parlé, elle aurait du le lire dans le livre comme tout le reste.
Elle se mit à ne plus rien dire, elle se ferma et disparu essayant de se concentrer pour reprendre la place qui lui était due. Elle avait été blessée par ce qu'il venait de dire. Mais Apall lui lutait, il n'avait pas fini. Il devait parler à Sanaël dans la langue des anciens comme les éthérés l'appelait, c'était une langue de magie. Elle servait à lacer des sorts si on savait s'en servir, mais aussi à parler à l'époque de la création du livre environ l'époque où Apall était né. Il avait été créé par la magie en temps que gardien.

"- Sanaël ne me reproche pas d'avoir trop parlé, il faut que certains sachent. Et comment aurais-tu pris une réponse d'ignorance, je sais combien tu la détestes. Et après tout l'auteur du livre m'a chargé d'une mission et je la tien. J'espère que ton humain sera moins curieux, il va poser des problèmes sinon. Au revoir, et prend soin d'elle, elle risque de ressortir transformée de cette expérience. "

Apall disparu tout comme il était venu, laissant Cassandre réapparaitre, le tint blaffart et les cheveux avec des reflets cuivrées plus important qu'avant. Ils avaient prit une couleur légèrement différente. Elle avait l'air de quelqu'un de surpris, mais son expression était figée. Ses yeux quand à eux, exprimaient une profonde tristesse. Elle s'effondra une fois qu'Apall eu totalement disparu laissant son corps inerte sur le sol, la chaleur de corps de Cassandre était juste anormalement chaude. C'était la présence de son éthéré qui avait produit ce changement, elle n'en souffrait pas. Le mal qui la mordait était tout autre. Elle ne voulait plus de Apall en elle, bien que celui-ci lui envoie un nombre d'information très importante sur sa famille, elle les absorbait à l'insu des deux spectateur comme de l'eau.
Le livre lui avait bougé, désormais tout le monde y compris Naflin pouvait voir qu'il s'était ouvert dans un petit bruit sec sur une double page. Cassandre avait fermé les yeux juste au moment où le livre c'était ouvert à cette page là.

Lorsque Cassandre s'effondra, Naflin ne prit pas le temps de réfléchir, et fonça sur elle. Il prit alors son pouls, et esseya de percevoir ses autres signes vitaux. Les battements de sont coeur étaient lents et un peu faibles, mais réguliers : sa vie n'était pas en danger.

Certes, le directeur avait une soif de savoir des plus importantes, amplifiée plus qu'étanchée par les maigres informations que Sanaël daignait lui transmettre. Mais le savoir, aussi précieux soit-il, ne vaut rien face à la vie.

L'état de la jeune femme était compréhensible : les informations qui avaient été échangées il y a quelques minutes de cela n'étaient pas vraiment du même niveau que des recettes de cuisine. Révélation avait été faite du facteur sous-lacent qui avait dirigé sa vie depuis sa prime enfance : l'état de choc était l'une des réactions les plus modérées dans ce genre de cas !

De son coté, Naflin ne s'intéressait pas à ce qui avait été dit. Du moins, pas pour le moment : il avait plus urgent à faire, ainsi, la conversation avait été stokée dans un recoin de son esprit, en attente d'un moment plus propice pour l'étudier.

Avec l'aide de Sanaël, il prit le corps de la jeune femme et alla l'étendre quelques mètres plus loin dans le canapé rouge.

Et ce ne fut qu'alors que l'esprit du terrestre se mit en marche. Il se dirigea droit sur le livre, et entreprit de lire ce qui y était écrit. C'était étrange : les symboles qui composaient le texte lui étaient inconnus, il n'arrivait pas à les lire, pourtant leur sens se formait dans son esprit. Un peu comme si on pouvait comprendre ce que disait une personne, tandis qu'elle ne produisait aucun son.

Le texte traitait de Médian. Depuis sa formation, jusqu'à l'évanouissement de Cassandre. C'était très étrange : le livre avait aparament été créé il y a des temps immémoriaux, pourtant, le texte continuait jusqu'à maintenant ?
En le "relisant" il remarqua qu'il était tourné du point de vue d'une lignée de personnes, chargées de garder Médian. Tout d'abord, ils faisaient partit d'un antique peuple sur lequel le texte restait très mystérieux, puis il traitait des grecs qui avaient construit un temple dédié à un de leurs dieux, puis la chute de cette civilisation, et l'arrivée d'une autre qui s'effondra à son tour, laissant les gens de la lignée seuls humains la peuplant, il y fut question de l'histoire de chacun d'eux. Pour certains, un seul symbole racontait tout, pour d'autre c'en était bien plus.

Mais quand Naflin arriva à la fin, il se tourna vers Sanaël, s'apprêtant à lui poser de nombreuses questions, mais ce fut l'éthéré qui prit la parole :

- Je t'expliquerais tout. Mais te livrer toutes les informations auxquelles j'ai accès prendrait un temps fou. C'est pourquoi tu devras être patient. Je n'ai pas l'intention de te laisser ignorant de la situation, mais la révellation de toutes les vérités risque de te bouleverser. Ne cherches pas à tout savoir tout de suite, je ne fais pas de la rétention d'information pour avoir un pouvoir sur toi, mais simplement pour te protéger.
Je t'expliquerais ce que tu voudra savoir, mais plus tard. Pour l'instant, il faut s'occuper d'elle.

Face à ce genre de discourt, on n'a pas grand chose à répondre. Naflin partit donc docilement quelques instants, pour en revenir avec un plateau sur lequel siégeaient une serviette pliée, humidifiée avec de l'eau chaude, un saladier remplit de mousse au chocolat, et deux bols avec leurs cuillères.

Le chocolat ... L'un des meilleurs moyens de remonter un moral dans les chaussettes, du moins, selon Naflin.

Le directeur mit alors la serviette pliée sur le front de la jeune femme, et attendit alors qu'elle y réagisse.

Cassandre se sentit soulevée. Apall lui transmettait depuis qu'il c'était retiré des informations. Elle avait toujours eu cette capacité de les absorber en grande quantité, peut être que c'était du à sa famille. On l'avait déposé sur le canapé rouge sans doute. Apall le lui confirma, comment faisait-il pour voir, elle n'en savait rien. Elle était à des lieux de se poser cette question. Pour le moment la seule chose qu'elle se demandait, c'était pourquoi Apall ne lui avait rien dit.
Elle commença à se calmer, lorsqu'elle entendit la voie d'Apall résonner dans sa tête. C'était une voie humaine, sans aucun parasite. Il avait reprit sa forme d'origine en elle grâce à cette expérience. Il l'avait peut être déjà fait, mais pour le moment elle se fichait de le savoir. Sur son front, une serviette humide fumait à cause de sa température corporelle, la fumée de l'extérieur était bien plus importante que celle du à la chaleur de l'eau, quand bien même la chaleur de l'eau aurait eu cet effet. Le directeur allait peut être s'inquiéter, mais, elle allait très bien. Elle c'était simplement enfermée en elle même. Apall lui, essayait de la rassurée de la câliner, comme il le faisait lorsqu'elle était encore toute petite, et de faire en sorte qu'elle revienne à elle.

"- ... Cass, ma petite, excuse moi... dit moi quelque chose s'il te plaît. Et si tu ne le fait pas pour moi, fait le pour ta lignée, ou encore pour le directeur qui est en train de veiller sur toi à cause de moi. Excuse moi Cass, excuse moi..."

Apall avait usé de tous les arguments qu'il avait en sa possession, mais rien ne semblait faire changer Cass d'avis. Pourtant, la jeune femme entendait tout ce qu'il lui disait, elle se laissait bercer par l'esprit qui l'habitait. Lorsque ses derniers mots d'excuses raisonnèrent dans sa tête, alors que le fumée dégagée par le linge était moins importante et que la chaleur du corps redescendait à une température un peu plus élevée que la moyenne. Elle reprenait le dessus sur Apall. Elle finit même par lui répondre.

"- Pourquoi m'as-tu toujours caché ça ? Je sais que tu voulais me protéger, parce que je dois garder le livre. Je suis imprudente, mais ça tu estime pouvoir le dire à Sanaël mais pas à moi. "

Cassandre marqua une pose, deux larmes coulèrent le long de ses joues, vers ses tempes, et disparurent dans sa chevelure. Sa voie interne alors repris, d'un ton moins pleurnichant, moins triste, plus stricte et ferme. Elle avait prit une résolution, quelque chose qui allait sans doute bouleverser sa vie et celle de l'esprit, s'ils n'étaient pas d'accord.

"- Maintenant que tu as vu que je tenais à toi plus que tout au monde, il va falloir que tu me dises certaines choses que j'ignore. Je ne te demande pas de me les dires tout de suite, mais il faut que nous partagions notre savoir. Réfléchit bien à ma requête, pour le moment, je vais reprendre ma place, ce soir une fois seul, nous pourrons discuter. "

Elle joint le geste à la parole, et revint dans son corps. Cette fois-ci, la fumée ne se dégageait plus du linge, elle ouvrit simplement les yeux, et vit le directeur non loin de là en pleine contemplation du livre, elle le vit relever la tête et c'est là qu'elle comprit, qu'il veillait sur elle comme le lui avait dit Apall quelques minutes plus tôt. A cette idée, elle sourit, et elle fit d'ouvrir ses yeux. Elle le regardait lire, attendant qu'il remarque qu'elle c'était réveillé, étant donné qu'il avait replongé la tête dans le manuscrit qu'elle avait apprit à comprendre. Elle savait lire les pages qui n'avaient aucun sens pour le directeur, les pages de sortilège notamment. A force, les symboles étaient de plus en plus facile à lire, mais avec ce livre, ce qu'on apprenait, on pouvait le désapprendre.

Après avoir fait plusieurs allers-retours entre le livre, Cassandre, et Sanaël, Naflin s'était focalisé sur le livre, esseyant de fouiller sa mémoire à la recherche de symboles similaires à ceux du livre, mais qu'ils conaissait. Mais rien à faire : l'écriture qui en couvrait les pages semblait être à la fois tous les alphabets, tous les types d'idéogrames, et à la fois aucun d'eux.

Puis, lorsqu'il songea à retourner voir l'état de la si surprenante jeune femme. A chaque fois qu'il allait à son chevet, l'eau qui imbibait la serviette s'évaporait de plus en plus... Mais cette fois-ci, Cassandre avait changé de position et avait ouvert les yeux, signe indégniable qu'elle s'était réveillée...

- Ca va aller ?

La question était purement réthorique, en effet, quoi qu'en soit la réponse, Naflin avait prévu quelquechose qui changerait la réponse quelle qu'elle soit en un "oui !" ...

Sans la quitter des yeux, le dirrecteur alla s'assoir dans un des fauteuils qui faisaient fâce au canapé, et entreprit de servir deux généreuses (selon Naflin, imposante, ou monumentale selon d'autres vocabulaires) parts de mousse au chocolat.

Cette dernière n'avait pas profité du temps durrant lequel la jeune femme était inerte pour s'empresser de se réchauffer et de fondre, au grand plaisir de Naflin, elle était encore fraiche et ferme ... Tout en restant moelleuse et savoureuse ... Ah ... mousse au chocolat !

Avec un sourrire complice, il tendit alors à la future enseignante l'un des bols, dont la cuillère dépassait juste assez pour signaler sa présence.

Cassandre le regardait tourner les pages du livre, il était absorber, mais semblait ne pas lire, que faisait-il, elle n'en savait rien, mais il était absorbé. Lorsqu'il arriva pour voir comment-elle allait, il lui posa une question complètement débile, mais, elle y répondit tout de même.

"- On a connu des jours meilleurs. Excuse moi pour mon état. "

Elle venait de le tutoyer, de toute façon, il était trop tard pour faire quoi que se soit, le son avait franchit ses lèvres. Apall lui fit une petite remarque à se sujet, en se moquant un peu d'elle, et acheva par : "Je te préfère comme ça ma petite Cass. "
Elle vit alors Naflin remplir deux bols de mousse au chocolat. Il en mettait de vrai portion, elle ne finirait jamais, quoi qu'elle mange plus depuis qu'Apall était en elle. Il lui tendit le bol, où une cuillère ne dépassait que très légèrement de la mousse. Elle semblait délicieuse à première vue. Cassandre se redressa, et s'assise, laissant de la place à côté d'elle afin que le directeur puisse s'asseoir s'il en avait envie.
Cassandre prit alors le bol qu'on lui tendait, elle fut un peu dépitée en constatant qu'il y en avait vraiment trop, elle n'arriverait sans doute pas à finir. Elle avait posé quelques minutes plus tôt la serviette humide qu'elle avait sur le front, à côté d'elle, et maintenant, sa main droite libérée tenait fermement la cuillère. Tendait que la gauche tenait le bol. Elle se dit qu'elle devait le préparer psychologiquement à ce qu'elle ne finisse pas, peut être qu'en lui proposant la fin, il accepterait mieux, de toute façon, il valait mieux tester.

"- Ne m'en veuillez pas si je ne termine pas, mais la part me semble énorme. Je n'ai pas envie de gâcher de la nourriture, donc je vous donnerait le reste. "

Elle lui sourit le plus aimablement, voir tendrement possible, allait-il râler, elle espérait que non, mais on ne pouvait pas savoir cela surtout quand on ne connaissait pas le personnage.

Quoi ? Non ! Naflin fit comme si il n'avait pas entendu la dernière phrase de la jeune femme. Ce n'était pas possible. Il avait forcément mal entendu. Personne ne pouvait dire qu'il était incapable de finir sa mousse au chocolat, aussi grande soit-elle ... Personne ...

Après une petite bouchée de mousse, le dirrecteur se rappela qu'ils étaient dans le monde réel. Dans ce monde, les jeunes femmes qui se transforment en esprit du feu, et qui possèdent un livre particulièrement interessant, ont une raison pour venir.

P

C'était vraiment son jour de chance. Non-seulement Sanaël lui avait promit de lui réveller plein d'informations qu'il lui gardait cachées auparavant ... mais il y avait aussi quelquechose de plus ...

PR

Après quelques bouchées de mousse pour se remettre de ses émotions (on reste rarement stoïque face à çà), le dirrecteur songea à plusieurs choses qu'impliquait ces découvertes. Assurément, le futur allait être moins difficile grâce à l'arrivée de cette Cassandre.

PRO

Et puis, elle était originaire de Médian, elle connait donc l'île comme sa poche... De plus elle semble particulièrement importante pour la suite ...

PROF !

Vent et mort ! Elle avait proposé au tout début de l'aider en prenant un poste de professeur ! Décidément, c'était vraiment le jour de chance !
Pourtant ... Des fois t'es la mouche, des fois t'es le pare-brise, comme on dit ... Il ne restait plus qu'à prier pour que sa chance ne passe pas, et qu'il ne passe pas de pare-brise à mouche ...

Retirant sa cuillère de sa bouche et s'en servant pour pointer la jeune femme, il demmenda alors :

- Au début, vous parliez de devenir prof ?

Elle l'avait vexée, c'était ce qu'elle craignait le plus. Elle connaissait l'île par coeur ayant grandit ici, mais n'avait pas envie de devoir se cacher des autres. Maintenant qu'il y avait des gens qui vivaient ici, elle ne pouvait plus vivre dans la forêt à la sauvage, même si elle savait très bien le faire. Elle avait appris à se nourrie, et à se soigner grâce aux plantes. Il y avait des endroit où la magie était très puissante ici, elle les connaissaient, c'était même des lieux où elle aimait se rendre.
Là bas, la flamme qui brûlait en elle se ravivait automatiquement et elle se sentait plus forte. Comme si la magie se concentrait en elle, qu'elle rechargeait ses batteries. Les cercles de pierre était l'un de ses endroits spéciaux. Elle reposa les yeux sur sa mousse au chocolat à moitié vide, et fit la moue. C'est alors que le directeur revint à lui et reprit la parole, il lui demandait d'une façon indirecte si elle voulait toujours de ce poste de professeur. Bien entendu qu'elle le voulait toujours.

"- En vérité, je me fiche de ce que je vais faire, mais je n'ai pas envie de devoir vivre dans la forêt avec tout le monde qu'il y a maintenant sur l'île. "

Elle disait vrai, repensa à la grotte qu'elle avait retrouvée, les décombres de l'incendie étaient toujours visible, les objets qu'elle avait fabriquée dans sa jeunesse aussi. Elle avait adorée vivre durant une année entière là-bas, mais depuis qu'elle avait vu le confort de la vie moderne, elle avait aussi envie d'y goûter. Et puis, connaître du monde c'était bien, même si elle connaissait bon nombre d'éthérés qui vivaient sur l'île. Elle venait de voir un titan blond, accompagné de sa meilleur amie une femme aillée. Elle sourit à cette vision, si des élèves se liaient à eux, ils seraient bien lotit, ses éthérés étaient très sympathique, surtout le titan qui avait aidé Apall pour élever Cassandre lorsqu'il l'avait recueillit.
Elle le pointa du doigt comme il venait de le faire, et pointa ses lèvres. Avec un grand sourire sur le visage et une voie rieuse, elle lui fit une remarque :

"- Vous avez de très belles moustaches. "

Il avait en effet mangé comme un enfant en bas âge, il avait des marques de chocolat tout autour de la bouche, c'était touchant. Elle regarda Sanaël qui flottait dans la salle immatériel. Il avait l'air froid, comme s'ils étaient de parfait étranger l'un pour l'autre, c'était attristant de voir ça. Vivre avec quelqu'un sans le connaître, qu'y avait-il de plus triste.

Une erreur est survenue sur votre Naflin. Veuillez redémarer ...
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Une erreur est survenue sur votre Naflin. Veuillez redémarer ...
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Naflin semblait fonctionner sur Windows. Des moustaches ? Quelles moustaches ? Pourtant, le terrestre était sûr de s'être rasé la veille. Il se souvenait même avoir baillé durant l'opération, ce qui n'est jamais une bonne idée, et d'avoir épongé le sang qui avait bien coulé.

Puis, remarquant la légère auréole qui entourerait les lèvres de son interlocutrice, il comprit. Avec le sourire, parce qu'il était encore sous l'effet des endorphines libérées grâce au chocolat, il attrapa une serviette en papier qui gisait sur le plateau, et s'essuya avec.

Au vu de la teinte qu'elle prit alors, le directeur comprit qu'il avait eu de vraiment belles et authentiques moustaches 70% pur cacao. Mais cet évènement achevé il lui fallait a présent revenir à la discutions sous-jacente. Celle qui semblait être de toutes la plus mineure, mais qui se réveillait être la plus importante.

- Eh bien ... comment dire ... Le dernier prof qu'on a eu était un prof de physique. Il a prit ses jambes à son cou, on ne l'a plus jamais revu. Résultat des courses, il y a a peu près autant de profs actuellement que de citrouilles épileptiques sur mars. Donc quelle que soit la matière que vous souhaitez enseigner, vous avez la place... Pour ma part, j'assurerais quelques cours en ''bouche-trou''...

Sanaël, qui suivait à distance la conversation, choisit ce moment-là pour intervenir.

- Il y a diverses choses dont je doit vous prévenir. Tout d'abord, lors des cours, il ne faut pas oublier que certains des élèves qui y assisteront de seront pas liés. Il faudra donc surveiller à la fois que les étudiants n'en fassent pas usage devant eux, mais aussi votre langue, car il ne faut rien leur révéler tout en les préparant.
Je ne dis pas que leur éducation est secondaire, mais ils sont à mon avis tout à fait capable d'apprendre de par eux-même en faisant des recherches. Or pour ce qui est de la magie, ils ne trouveront que très peu de choses, et c'est à vous de leur fournir les informations qui leur manquent.

Cassandre regardait son futur patron, enfin si ou pouvait appeler ça comme ça. Il n'avait rien de sérieux, non, vraiment c'était même inquiétant de voir cet homme, mais en était-ce vraiment un ? Il avait fini toute sa mousse au chocolat alors que Cass, elle, n'avait même pas put aller jusqu'à la moitié. Elle avait trop longtemps été habitué à manger peu, cela lui suffisait, elle sentait qu'en restant ici elle allait prendre du poids. Peut être qu'Apall en serait content. Et il lui proposait vraiment un poste, mais elle n'était bonne en rien, à par connaître l'île, qu'est ce qu'elle connaissait ? Elle était intrigué par cet homme et son éthéré. Il y avait la magie aussi, qu'elle connaissait sans vraiment la maîtriser, mais peut être qu'elle en apprendrait plus ici, ou sans doute dans la bibliothèque.

Sanaël avait parlé d'élèves, elle n'avait pas rêvée, son cerveau carburait, elle qui ne savait même pas ce qu'était la physique, on lui confiait des élèves ! Elle était contente, se leva, et esquiva Sanaël de peu, peut être qu'elle pouvait passer à travers lui, elle n'en savait rien, mais cela la dérangeait de le faire. Elle apporta sa mousse à moitié manger avec sa cuillère encore dans le pot à Naflin.

"- Tenez, je vois que vous aimez ça, et vous êtes très séduisant avec vos moustaches. Sinon, il faudra un jour que vous m'appreniez ce qu'est la physique, je ne suis jamais allée à l'école, je sais juste lire et écrire grâce au li... "

Mais oui, c'était ça le livre, il contenait l'histoire de l'île, la magie, elle connaissait le terrain. Elle pouvait leur apprendre plein de chose, c'était ça l'idée, et en plus de leur apprendre l'histoire des lieux elle pourrait leur montrer, leur faire revivre même. Elle s'approcha à moitié en sautillant et chercha des idées, elle feuilleta des pages qu'elle connaissait par coeur, se remémorant à chaque fois où se situait la scène. Elle arrivait à voir les champ de bataille se déployer sous ses yeux, comme si elle était au cinéma, elle avait même l'impression d'entendre le son de ressentir les émotions que les acteurs de l'histoire ressentait. Cass continua à tourner les page, Apall elle le savait souriait, il était heureux de la voir comme ça, réjouie et excitée.
Lorsqu'elle tomba sur une page de sort, elle eut une idée, le sort permettait de faire vivre un évènement historique, il paraissait compliqué à lancer, surtout que les lanceurs devenaient acteurs, si bien qu'il était mentionné qu'un nombre minimum de lanceur liés étaient nécessaires. Elle lu la page entièrement et fini par se dire qu'elle avait trouvé quelque chose de merveilleux pour les chanceux qui étaient liés. Après, comment faire pour que seul une partie des gens puissent assister à cette partie du cours, et en même temps enseigner aux non liés, les préparer à ce qu'ils vont connaître ? A si seulement Apall pouvait l'aider, maugréa-t-elle pour elle même dans sa tête.
Lui, l'écoutait, il c'était intéressé à ce qu'elle faisait lorsqu'elle avait commencé à s'exciter. Il riait même, et lorsque ce problème c'était posé à elle, il avait déjà une solution, scinder la classe en deux. Il réfléchit encore un peu à comment scinder la classe en deux sans que cela paraisse louche et pouvoir faire passer les gens d'un groupe à l'autre sans éveiller les soupçons. Il trouva une idée simple, les groupes seraient fait par Cassandre et lui, enfin lui vérifierait que les éthérés étaient effectivement liés. Après un long moment d'absence, il prit la parole et commença par se moquer d'elle pour sa remarque sur les moustaches, bien qu'il sache qu'elle rigolait, enfin, il l'espérait vraiment, partager sa Cassandre était pour lui la pire des choses maintenant qu'il l'avait retrouvé.

"- Cass j'ai la solution, tu fais une classe théorique avec tout le monde, et ensuite tu fais un ou plusieurs groupes avec les gens qui sont liés et un autre avec non liés. "

La jeune femme resta quelques instants à écouter Apall la personne qui avait prit la place de son père, de son ami de son camarade de jeu, enfin c'était compliqué il était simplement très important pour elle. Il avait trouvé la solution, c'était parfait. La directeur lui avait proposé le poste qu'elle voulait, très bien, elle allait lui proposer son projet, pour voir s'il était accepté, il n'y avait rien de mieux à faire.

"- Merci dans ce cas, je vous propose la chose suivante. Apprendre à mes élèves l'histoire de l'île, en faisant passer ça pour de la mythologie les non liés ne comprendraient que plus tard que cela a vraiment existé, et pour vous aider, en plus je veux bien leur apprendre des bases de magie, et pourquoi pas ne pas commencer par leur permettre de parler à leur éthérés par la pensée, c'est assez pratique, ou alors leur faire ouvrir des chemins dans la forêt de l'île, quand au non liés, il faudrait leur faire faire autre chose sous forme d'atelier que je ferai moi même personne ne pourrait savoir que l'autre groupe ne fait pas la même chose. Les non liés eux, j'essayerai de leur apprendre à connaître l'île d'une autre façon par exemple, j'ai vécu toute mon enfance ici, j'en connais les moindre recoins, cela ne devrait pas être difficile de trouver matière jusqu'à ce qu'ils se lient. "

Elle sourit à son interlocuteur, attendant avec impatience sa réponse. Elle prit place dans le fauteuil à côté de celui du directeur bien qu'elle n'ait aucune envie de s'asseoir. Apall lui essayait vainement de la calmer, on aurait dit une enfant devant ses premiers cadeaux de Noël.

Au début, Naflin écoutait ce que proposait la jeune femme. Elle avait semble-t'il, plein d'idées, et semblait par dessus tout enthousiaste. Ce qui étai la cerise sur le gateau.

Pourtant, au bout de quelques minutes, Naflin tressaillit. Une impression diffuse que quelquechose n'allait pas. C'était étrange, il ne parvenait pas à déterminer la raison de se cette sensation, pourtant, elle était bien présente.
Il se tourna alors vers son éthéré, et il vit à son expression que ce n'était pas son imagination qui lui jouait des tours. Il y avait bel et bien quelquechose qui se passait.
Au fur et à mesure que les secondes passaient, la sensation se faisait plus nette. Comme si le tissu même de la réalité se tendait lentement, lentement ... Et comme tout les tissus, il arrive un moment où la tension ateint son paroxysme. Juste avant la déchirure ...

Et ce fut à ce moment-là que Sanaël cria :
- Une Emergence !

A peine eut-il articulé ses étranges paroles qu'une sorte de claquement eut lieu. Oh, pas un claquement sonore, ni même tactile. Une sorte de claquement que l'on ne perçoit pas avec ses 5 sens, mais qu'on ressent quand même. Naflin s'écrasa dans son fauteuil sous l'impact, tandis que Sanaël parrut être projeté par quelquechose d'invisible.

Puis ce fut comme si un courrant se mit en place, comme si quelquechose commençait lentement à dériver vers la droite ... Pourtant il n'y avait pas de vent ... C'était comme un courrant marrin, bien que çà ne semblait pas affecter les objets...

Dès que le sens du courrant put être clairement identifié, l'éthéré fixa son terrestre.
- Suis moi, c'est urgent.

Puis il disparrut à travers le mur. Visiblement gèné, le dirrecteur se tourna alors vers la jeune femme, et lui expliqua d'une voix où l'on sentait poindre l'anxiété dont avait fait preuve son éthéré :
- Vos idées sont géniales, et vous ferez une formidable professeur. Vous êtes engagée. J'ira règler les paperasses plus tard ... Mais là, je ne peux pas rester, il y a visiblement quelquechose qui est en train de se produire, et ce n'est pas moindre ... Il y a peu de choses pour lesquelles il s'emporte comme çà ...
Vous pouvez rester là, ou me suivre ... Il y a un plan de l'institut dans le couloir ...

Puis le terrestre se leva et fonça vers la porte qu'il franchit après avoir laché un
- Désolé de vous faire faux-bond ...

[suite ici]

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