Les mots avec une * ont un petit commentaire en bas du texte. Bonne lecture.
Le rêve, c’est une caractéristique inséparable de l’espèce humaine. Les humains peuvent rêver dans leur sommeil comme beaucoup d’animaux, mais ils peuvent aussi pratiquer cet art éveillés en plein cours de philosophie (ou autre à l’appréciation de tout à chacun, mais en règle générale, il y a toujours au moins un cours où l’on rêvasse pour passer le temps.) et ces rêves sont très importants. Ca va du simple moment de détente pour déstresser un peu, au changement complet d’une destinée. Car non seulement un homme qui n’a plus aucun rêve n’attend plus rien de la vie, mais un homme qui rêve peut faire des choses surprenantes. Sans rêve, l’homme n’aurait jamais réussi à voler parmi les oiseaux, il n’aurait jamais cherché à explorer le confins de l’univers. Certains rêves ont même été assez puissants pour provoquer des génocides –comme Hitler et le massacre des Juifs au nom de la race Aryenne-. Le rêve qu’allait faire Enki cette nuit là serait sans aucun doute le moment le plus important de toute sa vie. Ce serait le moment de faire un choix. S’il décidait d’ouvrir cette porte il ne pourrait plus jamais la refermer. On peut presque se demander s’il a le choix, la porte se sera peut-être ouverte toute seule. Enfin, la suite du récit sera le rêve d’Enki alors installez vous confortablement, allez chercher à boire, des chips peut-être (non il ne faut pas manger en dehors des repas ^^). C’est parti.
Enki ouvrit les yeux, les referma, les r’ouvrit. Non ça n’avait rien changé, Il se trouvait dans une ville en plein milieux d’une gigantesque Avenue - non là on dit plutôt un Boulevard, voire plus large encore, un Champ? Non encore plus large – enfin quoi que ce soit, il était toujours dessus au lieu d’être dans son lit. Enki ne connaissait pas le nom de cette ville, mais elle lui semblait familière. Il savait quelle rue prendre pour trouver un bon restaurant. L’Avenue, on va l’appeler comme ça, était bordée de bâtiments entièrement constitués de verre. Le Soleil frappait fort sur ces constructions mais on ne voyait rien de ce qui se passait à l’intérieur, les verres étant teintés. Sur sa gauche, Enki vit un petit parc municipal avec trois arbres rabougris, un banc de bois en mauvais état, une pelouse où il y avait plus de mauvaises herbes qu’autre chose et sur la pelouse, un espace de jeux pour les enfants: une balançoire, un tourniquet, un tape-cul et d’autres joyeuseries que seuls les enfants savent ou peuvent utiliser. Sauf que tout ces jeux était couverts de rouille ce qui est super lorsqu’on veut attraper le tétanos. Hormis ce petit détail, il n’y avait qu’un seul problème dans cette ville: il n’y avait pas un chat. Personne dans les rues, et sans doute aussi personne dans les maisons. C’était pour ainsi dire une ville fantôme*.Enki porta ses deux mains à sa bouche, les plaça en porte voix, et hurla:
»-IL Y A QUELQU’UN DANS LE COIN?»La seule réponse qu’il reçu fut l’écho qui rendit cette ville encore plus vide : «coin coin coin coin coin»
»-Bienvenue à Pétaouchnock les eaux. Nombre d’habitants: un clampin pommé dans le coin. Punaise, quel drôle de rêve, qu’est ce que je fous ici moi. Et comment ça se fait que je me rende compte que je suis dans un rêve? Ca a l’air si réel.»Enki éclata de rire, il était si bien ici, il pouvait faire ce qu’il voulait. Il était libre. Il tourna sur lui-même… et trébucha. Mais il se produisit quelque chose qu’Enki ne s’attendait pas à ressentir. Il eut mal. Quelques gouttes de sang commençaient à perler au niveau de la plaie qu’il s’était fait au genou. A ce moment, Enki se demanda vraiment si c’était un rêve où s’il avait été téléporté dans un autre monde. Il resta assis à regarder les bâtiments de verre et réfléchir afin de trouver un moyen de partir d’ici. S’il était dans un rêve, le seul moyen qu’il avait était d’attendre de se réveiller et vu que cela ne s’était pas produit après la chute, se pincer ne devrait servir à rien. Sinon, il était arrivé ici, il devrait bien réussir à trouver un moyen pour pouvoir partir. Soudain, Enki entendit un bruit sourd, le bruit que fait un troupeau de rhinocéros qui charge. Il décida de laisser le problème du retour de côté pour ce concentrer sur ce qui arrivait. Deux énormes nuages de poussières apparurent à chaque extrémité de l’Avenue. Ils grossissaient à vue d’œil et le bruit s’intensifiait. Ils fonçaient tout droit vers Enki. D’ailleurs, s’ils continuaient comme ça, là où se trouve notre protagoniste serait leur point de rencontre. Autrement dit, Enki se retrouvait emprisonné entre le marteau et l’enclume et ça allait faire mal. Enki déplaçait rapidement son regard d’un groupe à l’autre, avec un air angoissé ancré dans ses yeux, le visage crispé par la peur et le bruit des battements de son cœur s’ajoutait à celui du déplacement de ces deux amassements de… de quoi au fait? Qui ou qu’est ce qui pourrait faire un tel boucan? Nous, on se le demande, mais Enki, le pauvre, crispé comme il l’était, il n’était pas capable de penser quoi que se soit d’autre que:
*Je vais mourir, j’y crois pas, comment je peux m’échapper? Je vais mourir.*Il était tétanisé, incapable de bouger ses jambes. Seule sa tête pivotait d’un côté à l’autre de l’Avenue. Les deux groupes se rapprochaient de plus en plus, on pouvait voir des formes: certaines humaines, et d’autres… non. Il y avait de tout : du nain, du troll, du centaure, de l’ange, du géant j’en passe et des meilleures – et pas chers en plus… heu pardon ^^ -. Chaque groupe arborait un étendard, Enki pouvait les voir, et c’était drôle mais il croyait les reconnaître sans savoir pour autant à quoi ils correspondaient. L’un d’eux avait un font verts clair, on pouvait voir une orbe bleue translucide – un peut comme une boule de cristal - et derrière deux tour d’un blanc immaculé. L’autre présentait un volcan en éruption sur un font noir, une coulée de lave dévalait la pente du volcan. Enki serrait les dents, il serrait tout ce qu’il pouvait serrer. Il hurla avec toute la force de son désespoir :
“- ARRETEZ-VOUS!!! STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOP!!!“Puis, quelque chose de bizarre se produisit. Le temps sembla ralentir. Les deux corps d’armées bougeaient très lentement et seul Enki semblait s’en rendre compte vu qu’il était resté à une vitesse normale, enfin la vitesse qu’il avait au début du rêve car on ne peut pas la qualifier de normale vu qu’en physique tout dépend du référentiel. Désolé je me suis encore égaré hum hum… Pendant un moment, il crut que c’était lui qui avait réussit à freiner les ‘ardeurs’ de ces deux groupes. Puis il leva la tête et vit une chose surprenante. Il y trouva un gigantesque trou d’un noir de geai en forme de tourbillon. Se trou commençait à aspirer tout ce qui passait par là, les sommets des tours de verre se disloquaient et les débris montaient vers le centre de ce trou où il ne semblait pas bon rester**. Là Enki commençait à devenir, comment dire… fou? Oui on peut dire ça. Des personnes armées jusqu’aux dents fonçaient vers lui sans le voir, ni sans voir l’immense trou noir perché haut dans le ciel, et un immense trou noir perché haut dans le ciel qui aspire tout ce qu’il trouve comme un aspirateur qu’on passe sur une moquette. Autrement dit, Enki avait l’impression d’être devenu un acarien qui allait passer un salle quart d’heure. Enki n’arrêtait pas de se répéter que ce n’était qu’un rêve, qu’il allait se réveiller. Mais pour son plus grand malheur et pour notre plus grand plaisir, cela ne se produisait pas. Il ne savait pas très bien où regarder ni quoi faire, il commençait à paniquer et là vous vous dites que ça ne peut pas être pire. Et bien si. Soudainement, Enki perdit littéralement pied. Il n’avait plus aucun contact avec le sol, il commençait à s’envoler sauf qu’il ne pouvait pas se diriger. Il avait beau essayer de nager vers le sol, il montait inexorablement vers le trou***. A ce moment là, il aurait adoré avoir Newton sous la main afin de l’étrangler en lui demandant pourquoi il ne tombait pas vers le sol pour y rester comme cette putain de pomme. Ce à quoi Newton aurait répondu que c’était parce qu’il était attiré par un corps qui possédait une gravité plus importante que celle de la Terre. Flutte je recommence à m’emporter, bon pouf pouf. Il montait, donc se demandant comment ça allait finir, puis Il senti que quelque chose l’agrippait par le col de sa chemise. Mon dieu que de rebondissement que d’action, que va-t-il se passer par la suite? Vous le saurez au prochain épisode. Quoi? On vient de me dire qu’il n’y aurait pas de prochain épisode. Faut donc que je finisse maintenant? Dommage on vient de me couper mon effet, maintenant les lecteurs vont commencer à en avoir marre, en espérant qu’il y en ait, des lecteurs. Vraiment désolé, je me dispute avec le scénariste. Allé on reprend dans la joie et la bonne humeur.
Enki se sentit donc agrippé et changea bizarrement de direction, il s’éloignait du trou et se retrouva en l’air, à faire du sur-place. Puis il sentit qu’on le montait et là, il vit une fille, avec des ailes. Elle avait l’air vachement contente de le voir, cela se confirma lorsqu’elle serra Enki dans ces bras, la tête de ce dernier callé pile entre ses deux seins. Ce faisant elle disait:
«-Salut Enki, comme je suis contente de te voir, tu m’a manqué tu peux pas savoir.» Enki ne savait plus où il était, il regarda dans le vide avec un air ahuri et ne pu dire que:
»-Salut Valandra, comment ça va?»Puis, Enki resta figé, il y avait un problème et un gros. Comment pouvait-il connaître cette fille? Maintenant, nous allons faire un tour dans le cerveau d’Enki afin de voir ce qu’il s’y passe en temps réel:
Central cervical«-Ca y est, le courant a encore sauté, franchement je vous jure, vive Windaube Vista, on était mieux sous XP je vous le dit. Bon, le disjoncteur il est où? J’y suis, maintenant je remets le courant. Voila. Mais, le tableau de commande, ça clignote de partout. Pourquoi tous ces voyants rouges, c’est pas Noël pourtant. Putain –pardon- écran bleu, on a droit à une erreur fatale maintenant. Alors ça dit qu’Enki est bloqué et qu’il ne peut pas bouger. Bon on va voir où est le problème. Allo le cervelet? Qu’est ce qui se passe?»
Cervelet»-Ben j’en sais rien moi, je ne reçoit plus aucune information. Si tu veux trouver le problème, va plutôt voir le cortex somatique. C’est lui qui a du merder à un moment.»
Central cervical«-OK je vais faire ça, merci. Allo cortex somatique? Qu’est ce que t’as encore fait hein? Dit moi, c’est réparable au moins?»
Cortex somatique«-Ho mon Dieu c’est horrible, it’s awful. Pendant l’effort, le cinquième neurone, the fifth neuron, s’est foulé une dendrite. Tout le personnel est autour de lui pour le soigner, to heal it…»
Central cervical«-Merci, merci. Bon ça c’est en cours de réparation, ça devrait aller. Quoi, une autre erreur fatale!!! Reste calme, respire pfiouuuuu. QU’EST CE QUI SE PASSE MAINTENANT!!! Je vous jure quel métier. Bon maintenant il me dit qu’il y a un problème au niveau de la mémoire, il semblerait qu’Enki a dit quelque chose qu’il n’était pas sensé savoir. Quoi? J’ai rein compris. Bon, on va contacter les premières intéressées. Allo les cordes vocales, où est ce que vous êtes allées chercher ce que vous avez dit?»
Cordes vocales«-C’est une excellente question à laquelle nous ne pouvons répondre. Nous avons reçu ce nom: Valandra, d’on ne sais où et nous avons décidé d’un commun accord de le dire.»
entral cervical«-Ouais bon merci, on va faire avec.
Cordes vocales«-De rien»
Central cervical«-Ouais bon, passons. Direction la mémoire. Mais où qu’elle est? Hé ho t’es là? Mais qu’est ce que tu fais? Tu crois que c’est le moment de prendre un bain de papiers?»
Mémoire«-Ben vu que l’ordi est encore planté, j’ai décidé de faire mes recherches aux archives. Mais je ne trouve aucunes informations concernant cette Valandra. Va plutôt voir l’inconscient, il doit savoir quelque chose.»
Central cervical«-Bien on va essayer, Merci à toi et bonnes recherches. Allo l’inconscient? Allooooo!! Allooo?»
Inconscient«-Rrrrrrrrraaaaaaaaaaannnnnnnn… pschiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii… Rrrrrrrrrrrrrrrraaaaaaannnnnn…»
Central cervical«-J’en étais sur, il pionce encore. Bon essayons le Jugement. Vous êtes là maître?»
Jugement«-Et bien écoutez compte tenu du fait que cette femme a ses cheveux pinturlurés de toutes les couleurs, qu’elle porte beaucoup de bijoux, qu’elle met des tenues affriolantes, et qu’elle effectue des gestes obscènes, je me doit de penser que… que… Que cette fille est extrêmement dangereuse, il faut la tuer, la pendre haut et court, il faut…»
Central cervical«-Ouf j’ai coupé avant qu’il ne me donne envie de vomir. Il est énervant quand il perd la boule. Bon essayons de voir ce que pense l’émotivité, si elle peut parler. Allo?»
Emotivité«-Héhé, héhé, Elle a mis ma tête entre ses roploplos, elle, elle Haaaaaaaaaa!!»
Central cervical«-Bon c’est pas la peine, elle est encore out. Franchement, il faudrait faire un tour chez un psy un de ces jours pour calmer tout ce beau monde. Bon essayons la raison, peut-être qu’elle aura une bonne idée. T’es là?»
Raison«-Oui, je te reçoit très bien. J’ai réfléchit à tout ça et j’ai trouvé une solution. Si on demandait directement à cette… Valandra, d’où qu’on la connaît ce serais plus simple non?»
Central cervical«-Mais oui, chui con. On aurait du commencer par la depuis le début ça aurait été plus simple. Merci beaucoup, ça m’évite d’aller rappeler les autres. J’ai encore deux trois truc a faire. Allo l’écrivain? Tu pourrais pas nous écrire la question que les cordes vocales vont poser?»
Ecrivain«-Pas de problème, j’était déjà en train de plancher dessus.»
Central cervical«-Ok. Allé encore un dernier coup de téléphone.
Courage. Allo, les cordes vocales?»
Cordes vocales«-Oui nous sommes là «
Central cervical«-Bien, tenez vous prêtes, l’écrivain va vous passer une phrase à dire. Si vous pouviez la prononcer avec un ton mélancolique, avec une pointe de lyrisme. Il faut que vous retransmettez toute l’émotion de la phrase que vous la viviez, que vous…»
Cordes vocales«-C’est bon on connaît notre boulot, alors laisse nous faire. Ca y est la phrase est téléchargée. On peut y aller.»
suite dans le post suivant